lardjem ....
14/02/2012 15:22 par lardjem-louiza-wissem
Lardjem
Tu l’as vu, ce ciel enchanté
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu’un soupir monte à Dieu
Plus librement qu’en aucun lieu
Qui soit sur terre.
Hélas ! hélas ! tu n’as rien vu.
Ô (comme on dit) temps dépourvu
De poésie !
Ces grands chemins, sûrs nuit et jour,
Sont ennuyeux comme un amour
Sans jalousie.
Une matinée de neige
Une splendide matinée glacée
La neige, toute la nuit, n’a cessé
De tomber blanche et sensible à la fois
Une blancheur limpide me saute aux yeux
Mon visage sent un souffle froid mais soyeux
De la neige scintillante, la gaieté accroît
Des enfants dehors criant le bonheur
Aux rires appétissants et sonores
Cette pureté cristalline leur donne la joie
Les un les autres se canardant
Des balles de neige, dans l’air voltigeant
Heureux, malgré transis leurs doigts
Le visage morose de l’hiver, réjoui
Impressionnant le regard, apaisant l’esprit
De ce paysage blanc et froid
Mak
Qu’elle est belle ma ville
Aux sillons fragiles
Quand elle se révèle docile,
Sous les néons d’idylles.
Et quand elle danse,
Et Quand elle tremble.
Quand on a cette chance,
De la voir ensemble.
Avec toutes ces gouttes
Aux multiples lumières,
Qui s’usent sur la route
Comme les parfums d’éther.
Comme elle est belle, cette fille,
A la démarche aérienne.
Elle resplendit, elle vacille,
Non, ce n’est pas une chienne.
Elle traverse juste la nuit,
De cette ville insomniaque,
Ou les âmes en folie,
S’hasardent, tel un Kerouac.
Qu’elle est belle ma ville
Aux sillons fragiles
Quand elle se révèle docile,
Sous les néons d’idylles.
Il y a là bas cet homme,
Le regard, suspendu aux pierres.
Il est bien, dans son royaume,
Au milieu de ses mystères.
Au milieu de cette candeur,
Ou les mures s’érigent,
Au-dessus des splendeurs,
Qui donnent le vertige !
Qu’elle est belle ma ville
Aux sillons fragiles
Quand elle se révèle docile,
Sous les néons d’idylles.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai!
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire: Où vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai ...
Qu'il est doux, qu'il est doux
d'écouter des histoires,
Des histoires du temps passé,
Quand les branches d'arbres sont noires,
Quand la neige est épaisse
et charge un sol glacé !
Alfred de Vigny
Mon pays ce n'est pas un pays,
c'est l'hiver,
Mon jardin ce n'est pas un jardin,
c'est la plaine,
Mon chemin ce n'est pas
un chemin, c'est la neige.
Gilles Vigneault
Un petit flocon de neige
Un petit flocon de neige
Est arrivé en Norvège(à lardjem)
Et tout doucement il tombe
Comme un duvet de colombe
Et tout doucement il tombe
Comme un duvet de colombe
Il est tombé de la lune
Il ressemble à une plume
C'est tout petit flocon
Plus léger qu'un papillon
C'est tout petit flocon
Plus léger qu'un papillon
Un petit flocon de neige
Est devenu en Norvège(à lardjem)
Une étoile de cristal
Sur la queue de mon cheval
Une étoile de cristal
Sur la queue de mon cheval
Un petit flocon de neige
Un petit flocon de neige....
Pierre Chêne
La neige
Blanche neige
Gros flocons
Chauds manteaux
Et gros pompons !
Dans la neige
Il fait bon
Tout est beau
Et tout est rond.
Les maisons
Ont des glaçons
Sur le front
Il fait froid,
Gla, gla, gla,
Couvertures et feu de bois.
Il fait chaud
Chocolat,
La neige fond
Et ça sent bon !
Sophie Arnould
Neige
Avidité
Fille : - T'as une maison ?
Garçon : - Non.
Fille : - T'as une Mercedes ?
Garçon : - Non.
Fille : - Tu touches combien ?
Garçon : - Rien mais…
Fille : - Y a pas de "mais..." T'as rien et tu veux m'épouser ?
casse toi chez ta mère !
Garçon : - J’ai pas une maison,mais j’ai une villa.
J'ai pas de Mercedes, maisj’ai une Ferrari
et une Porsche.
Je ne touche rien,
parce que c'est moi le patron !
& maintenant, va te faire foutre chez ta mère
Pablo Neruda
Il meurt lentement,
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude,
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement,
Ne te prive pas d’être heureux !