BATAILLE DE BAB EL BEKOUCHE - LARDJEM
27/02/2013 17:53 par lardjem-louiza-wissem
Crash d’avions à Lardjem
Lettre de Daniel LOISEAU"
Je profite de ce forum pour relayer une question
posée par mon père:
" J'effectue des recherches sur le parcours
du III/131ème R.I. dans l'Ouarsenis
durant la guerre d'Algérie.
Dans ce cadre je sais qu'un avion de ligne
est tombé dans l'Ouarsenis en Algérie entre
l'automne 1957 et le printemps 1959.
Cet avion encore en flammes a été vu par
Adrien Mourgues alors sous-lieutenant au
3ème bataillon du 131ème R.I., basé à
Bou-Caïd près de Molière. Mais il a oublié
le lieu exact et la date. Il avait été envoyé,
avec sa section, pour retrouver d'éventuels
survivants. Il n'y en avait aucun.
Le lieu pourrait se situer à l'ouest de
Molière
entre la R.N.-19 et l'Oued-Ardjem à la
limite de l'algérois et de l'oranais;
à 50km au sud d'Orléansville
J'ai trouvé à la page 2052 du n°70 de la revue
''Historia Magasine'' consacré à la guerre
d'Algérie une photocopie de la première
page du journal ''L'Echo d'Oran'' du 30 avril
1959, sur cette page un titre: ''Un D.C. 3
espagnol s'écrase au sol avec 28 personnes à bord.
Je n'arrive pas à lire la suite de
l'article donnant le lieu de l'accident.
Je ne sais donc pas si ce fait est en rapport
avec ma recherche.
Merci d'avance. Daniel LOISEAU"
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Béret rouge N°7 août 1959
Nouvelles du Commando Guillaume
L'été s'avance. Après la pluie, le froid, le vent,
le soleil est revenu. Longtemps les oueds ont craché
la boue des montagnes. La Méditerranée était jaune.
Ce serait grave si nous étions en vacances.
Puisque ce n'est pas le cas, il ne nous reste à regretter
que le froid des nuits.
L'autre jour, sur la grande crête, nous avons été surpris
par un bel orage. Le vent, la pluie, le
brouillard, le froid, tout l'appelait certaine
campagne du Lardjem en compagnie du 6° RPIMa. Sauf
que nous n'étions plus en février, mais en juin.
L'action psychologique bat son plein. Derrière
nos embuscades, B5 se glisse insidieusement. Et
pendant deux heures de nuit, ce ne sont que marches
militaires, appels au ralliement musique arabe,
etc... Les ralliés speakers improvisent.
Ils appellent leurs ex-frères restés au maquis. Les arguments
ne sont pas toujours très orthodoxes.
La Paix des braves ne sera peut-être pas celle des foyers.
A part cela, les affaires vont bien :
15 Rebelles 12 armes en mai
18 Rebelles 13 armes en juin
32 Rebelles 29 armes dans la première quinzaine
de juillet. Et cela par le commando agissant seul.
La gloire est descendue une fois de plus chez nous
le 5 juillet. On vous en parle par ailleurs.
Le Sergent-Chef Houde a pris du plomb
dans le moyen fessier. Que ses amis se rassemblent, il va
bien. Et le plomb est entré par devant.
Curieux auto-stop l'autre jour. Le Capitaine rentrant
d'Alger, voit sa jeep arrêtée par un individu à
mine peu engageante. Poliment interrogé,
cet homme déclara que la vie au maquis devenait pénible
et que tout compte fait, il préférait remettre
son arme et se rallier. Voilà comment on améliore le
bilan, même les jours de repos.
L'arrivée au cantonnement avec
le fellagha dans la jeep a eu un
certain succès.
Le 14 Juillet le Commando a défilé
à Alger. Cela a été pour nous une grande satisfaction.
La DP
étant absente, nous avons recueilli
les ovations pour tous les copains.
Notre modestie en a beaucoup
souffert.
Maintenant nous partons en France.
Tous ensemble, comme un seul homme.
Et contrairement à ce
que pensent certains esprits mal tournés,
ce n'est pas pour aller établir un camp de
montagne dans
les Pyrénées.
Le commando porte-plume
aux environs de
Djebel Saadia :une region montagneuse située
à lardjem ouest - wilaya de tissemsilt
La fin tragique de Philippe Boyon.
Le récit en a été fait par deux de ses camarades
présents au moment de l’attaque. L’un était de
Vénissieux, et l’autre de Bourg en Bresse.
Ceux-ci sont venus à Ecourt avec leur épouse
le 4 juillet 2000, à l’invitation de
Michel Dormard président des Anciens d’A.F.N.
Ils avaient fait des recherches sur Philippe par l’intermédiaire
d’un journal. Ils allèrent déposer une plaque
sur sa tombe avec Mme Josette Péru
et quelques membres des Anciens Combattants
d’Ecourt St Quentin.
Les événements.
Un des deux camarades venus
à Ecourt se trouvait dans le même half-track
que Philippe au moment de l’accrochage.
Le 19 mars 1957 vers huit heures, sur une piste
de chênes-lièges dans le djebel Saadia de
l’Ouarsenis à trente kilomètres d’Orléansville
(aujourd’hui Cheliff), le 25ème Dragon avait pour mission
la reconnaissance d’une maison forestière.
Le convoi était composé d’une jeep avec
quatre occupants, de deux half-tracks
et de deux G.M.C (soit une cinquantaine
d’hommes au total). Philippe était affecté
à une mitrailleuse de 50.
A un moment le capitaine fit stopper le convoi.
Des fellaghas postés se croyants découverts
ouvrirent le feu. La fusillade dura à peine
deux minutes, mais malheureusement Philippe
fut atteint au rein dès les premières balles.
Il se plaignait beaucoup. Réclamant sa mère.
Seulement la nature du terrain empêchait
les hélicoptères de se poser pour permettre
l’évacuation des tués et blessés.
Cela prit du temps avant de
pouvoir atteindre l’hôpital Maillot à
Alger où Philippe décéda le 26 mars
après une semaine d’agonie.
http://ecourt-st-quentin.pagesperso-
orange.fr/index_fichiers/destinstragiques.h
A NOS FRERES HADDAOUIS EN EUROPE ET EN AMERIQUE
26/02/2013 11:59 par lardjem-louiza-wissem
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détente
25/02/2013 16:42 par lardjem-louiza-wissem
LARDJEM EMIGREE
14/02/2013 23:34 par Lardjem-Louiza-Wissem
heure
08/02/2013 23:31 par Lardjem-Louiza-Wissem
0?
18/11/2012 13:43 par Lardjem-Louiza-Wissem